L’INBAR est observateur auprès de la CCNUCC et a assisté à la COP 26 en Écosse pour promouvoir le rôle du bambou dans le stockage du carbone, en tant que source d’énergie renouvelable de la biomasse et en tant que matériau durable et à faible teneur en carbone.

C’était un environnement propice à la promotion du bambou. Surnommée « la COP de la nature », la COP 26 comprenait des informations clés relatives aux forêts et à l’utilisation des terres – et, dans une certaine mesure, à la mission de l’INBAR. Plus de 120 pays, représentant plus de 90 % des forêts du monde, ont approuvé la Déclaration des dirigeants de Glasgow sur les forêts et l’utilisation des terres, qui s’engage à arrêter et à inverser la dégradation des forêts et des terres d’ici 2030. Un certain nombre de pays et de blocs développés ont annoncé leur intention de fournir collectivement un financement de 12 milliards de dollars pour la protection, la restauration et la gestion durable des forêts entre 2021 et 2025. Et plus de 30 pays ont présenté une feuille de route d’actions pour des forêts, des agricultures et un commerce durables des produits de base. C’est plus d’attention que ce que les forêts ont reçu par le passé lors de la plupart des conférences de l’ONU sur le climat.

Les représentants ont pris la parole lors d’un certain nombre d’événements, dont cet événement parallèle sur la construction biosourcée.

La construction durable en bambou a été l’un des thèmes principaux de la présence de l’INBAR à la COP 26. Le secteur du bâtiment et de la construction représente une grande partie de la consommation mondiale d’énergie. La fabrication de matériaux de construction tels que l’acier, le ciment et le verre produit à elle seule 11 % des émissions mondiales de dioxyde de carbone. L’INBAR et ses partenaires ont profité de la COP 26 pour promouvoir le bambou en tant qu’alternative durable, de haute qualité et à faible émission de carbone pour la construction.

L’INBAR a également co-organisé un événement parallèle sur les matériaux de construction durables. « Built Environment Professionals Towards the Bio-based Design Implementation Process » a été co-organisé par l’INBAR et l’Union internationale des architectes (UIA), une organisation internationale d’architectes qui réunit plus de 100 pays dans cinq régions. Les intervenants, dont trois membres du groupe de travail sur la construction en bambou de l’INBAR, ont parlé de la conception biosourcée et de la façon dont les architectes et les ingénieurs peuvent intégrer la neutralité carbone dans le processus de conception de l’environnement bâti. M. Alue Dohong, Vice-Ministre indonésien de l’environnement et des forêts, a prononcé un discours d’ouverture en soulignant le potentiel du bambou pour la construction.

L’INBAR a également profité de la COP 26 pour élargir ses partenariats et sensibiliser le public au bambou de manière plus générale. Lors d’un événement parallèle sur la neutralité carbone en Chine, des représentants de l’INBAR ont parlé des initiatives communautaires d’adaptation et d’atténuation du changement climatique avec le bambou. En plus d’organiser ou de participer à des événements parallèles, l’INBAR a également rencontré un certain nombre de ses partenaires et des représentants d’États membres, y compris des décideurs politiques d’Indonésie et d’Ouganda.